Il est fréquent de constater des symptômes de dépérissement sur les plantes de nos jardins dû à des maladies ou à des parasites. Pour soigner ces végétaux, il nous faut d’abord analyser l’origine des problèmes. Dans la majorité des cas, les attaques sur les plantes proviennent d’une situation non adaptée au végétal choisi. Quelque part dans le monde, ces plantes ont un habitat dans lequel elles se sont développées sans difficulté et surtout sans l’aide de l’homme ! A partir du 17 ième siècle, les botanistes mais surtout les colonialistes ont ramenés en Europe de nombreuses essences de plantes. Déracinées, au sens propre comme au sens figuré, ces plantes se sont acclimatées. Elles conservent malgré tout en elles une préférence pour une structure de sol définie, une exposition au soleil at au vent particulière, une tolérance aux variations de températures et au degré d’humidité ambiant. Nous devons donc, à chaque analyse de symptômes, connaitre les conditions favorables de développement des plantes, comprendre les facteurs climatiques des 6 voire 12 derniers mois qui ont pu les fragiliser et ensuite préconiser le bon remède. Parfois il n’est pas nécessaire de remonter si loin dans l’analyse climatique, prenons l’exemple des tomates où une semaine d’humidité suffit pour que le mildiou se développe. Notre question ne devrait pas être comment soigner, mais comment prévoir et donner les bonnes conditions de développement aux plantes ! Vous pouvez retrouver nos fiches conseils concernant les principales nuisances rencontrées sur les végétaux telles que l'oïdium, le mildiou, les tâches noires, le phytophtora, les cochenilles, les otiorhynques...en comprenant l'origine et en préconisant les luttes préventives mais aussi curatives, qu'elles soient biologiques ou chimiques. |